L'Institut du monde arabe (IMA), à Paris, célèbre en 2012 les vingt-cinq années d'une existence qui n'a rien d'un long fleuve tranquille. Avant l'été, le Quai d'Orsay a rectifié une déconcertante erreur de casting du gouvernement précédent, en destituant Renaud Muselier de la présidence du Haut Conseil de l'institution, ce dernier n'ayant jamais participé de près ou de loin à la vie de la maison. La nomination en novembre prochain de son successeur devrait s'accompagner d'une refonte des statuts et de la gouvernance. Car depuis deux ans, l'organigramme de la direction s'est étoffée alors que l'équipe curatoriale fonctionne en mode resserré. Dans une lettre adressée en juillet dernier aux ambassadeurs arabes, la directrice générale Mona Khazindar évoquait des problèmes structurels causés par les statuts modifiés en 2010 par l'ancien président Dominique Baudis. Celui-ci avait créé une double présidence, un président du Haut Conseil - ce qui lui a permis de garder la main bien qu'étant élu député européen - et un président du conseil d'administration. Or, selon sa missive, la gouvernance actuelle dépouillerait la direction générale de ses pouvoirs. Celle-ci rappelle aussi un vote de défiance en octobre…
Quelles perspectives pour l'Institut du monde arabe ?
L'Institut du monde arabe (IMA), à Paris, célèbre en 2012 les vingt-cinq années d'une existence qui n'a rien d'un long fleuve tranquille. Avant l'été, le Quai d'Orsay a rectifié une déconcertante erreur de casting du gouvernement précédent, en destituant Renaud Muselier de la présidence du Haut Conseil de l'institution, ce dernier n'ayant jamais participé de près ou de loin à la vie de la maison. La nomination en novembre prochain de son successeur devrait s'accompagner d'une refonte des statuts et de la gouvernance.