Une rétrospective « Viallat », comme une parmi d'autres à venir, même s'il s'agit bien ici de « la » rétrospective attendue depuis longtemps : voilà ce que propose le musée Fabre à Montpellier. Mais « une » rétrospective tout de même, car une exposition n'est pas l'autre, d'autant que le choix des oeuvres a en partie ici été conditionné par les espaces du musée qui l'accueille. Ces espaces sont eux-mêmes débarrassés de toutes leurs cloisons et revêtements muraux pour retrouver leur état d'origine à la livraison du chantier : des murs en béton lisses qui donnent aux côtés baroques et colorés d'une partie de l'oeuvre de Viallat toute leur mesure.
Monter une rétrospective de Claude Viallat constitue en fait une véritable gageure, car il fait partie de ces artistes qui, à la fin des années 1960 et au début des années 1970, ont défini un principe de travail auquel ils ont décidé de se tenir tout au long de leur carrière. Qu'il s'agisse des bandes alternées de Buren, des empreintes de Toroni, des toiles peintes de la même couleur que le mur de Rutault - sans oublier Cadere ou Parmentier (1) -, l'oeuvre de tous ces artistes est fondamentalement rétive à toute rétrospective chronologique et se doit donc d'être évaluée, si ce n'est réinterprétée, autrement. Il en va évidemment de même avec cette forme en « haricot » de Viallat qui identifie son travail.
Une rétrospective « Viallat », comme une parmi d'autres à venir, même s'il s'agit bien ici de « la » rétrospective attendue depuis longtemps : voilà ce que propose le musée Fabre à Montpellier. Mais « une » rétrospective tout de même, car une exposition n'est pas l'autre, d'autant que le choix des oeuvres a en partie ici été conditionné par les espaces du musée qui l'accueille. Ces espaces sont eux-mêmes débarrassés de toutes leurs cloisons et revêtements muraux pour retrouver leur état d'origine à la livraison du chantier : des murs en béton lisses qui donnent aux côtés baroques et colorés d'une partie de l'oeuvre de Viallat toute leur mesure.
Monter une rétrospective de Claude Viallat constitue en fait une véritable gageure, car il fait partie de ces artistes qui, à la fin des années 1960 et au début des années 1970, ont défini un principe de travail auquel ils ont décidé de se tenir tout au long de leur carrière. Qu'il s'agisse des bandes alternées de Buren, des empreintes de Toroni, des toiles peintes de la même couleur que le mur de Rutault - sans oublier Cadere ou Parmentier (1) -, l'oeuvre de tous ces artistes est…