Il y a du Walid Raad chez l'artiste paraguayen Fredi Casco présenté par Albertine de Galbert à la Maison de l'Amérique latine, à Paris. Même goût du document transformé en fiction distanciée. Même refus de l'amnésie post-traumatique, pour l'un des longues années de la guerre du Liban, pour l'autre de l'interminable régime du dictateur paraguayen Alfredo Stroessner, déchu en 1989 après 35 ans de pouvoir.
Tout comme celui de Raad, le travail de Fredi Casco fonctionne par séries questionnant la véracité des documents, à partir d'éléments dénichés dans les puces d'Asunción. De toutes, la plus grinçante est celle du « Retour des Sorciers », réalisée à…