Le Syndicat national des Antiquaires (SNA), qui n'a pas encore communiqué sur le sujet, vient de lancer une application destinée à ses quelque 300 membres. Le principe : les galeristes et antiquaires qui veulent vérifier si un objet arrivé entre leurs mains n'a pas été volé, peuvent le photographier et envoyer l'image via leur smartphone au site d'Argos, qui répond rapidement. Ce groupement d'assureurs, selon la vice-présidente du SNA, Sabine Bourgey, est à l'origine « de 90 % de Treima », la base de données de la police nationale sur les objets d'art dérobés. Mais il est difficile selon elle d'avoir accès à cette dernière, notamment pour des raisons de sécurité vis-à-vis des malfaiteurs. Financée par le SNA, l'application Argos a nécessité un an de travail et fonctionne grâce à un identifiant et un mot de passe.