Les expositions de Gerhard Richter se suivent et ne se ressemblent pas. Celles organisées en 2011 et 2012 respectivement à la Tate Modern à Londres et au Centre Pompidou à Paris exploraient les allers-retours incessants du peintre allemand entre abstraction plurielle et figuration floutée, traçant un fil rouge dans ce qui pourrait ressembler à un éparpillement des genres, du monochrome à l'échantillonnage des couleurs, en passant par la peinture gestuelle. L'étape parisienne avait astucieusement mis l'accent sur les oeuvres en verre ou en miroir, centrant le propos sur l'idée du dédoublement et la mise en abyme des pratiques. Si de telles pièces sont très présentes dans l'exposition organisée par Hans Ulrich Obrist à la Fondation Beyeler à…