Le Quotidien de l'Art

La révolution copernicienne de Thomas Bompard

Thomas Bompard n'a pas donné son nom à sa nouvelle galerie, inaugurée hier soir quai Voltaire, à Paris, dans l'espace occupé jadis par le marchand Alain Demachy, qui y a laissé une partie de son équipe. Il a préféré celui de Gradiva, une référence à la nouvelle de Wilhelm Jensen peuplée de rêves, analysée par Freud et qui inspirera une toile à André Masson. Gradiva, c'est aussi le nom de la galerie ouverte rue de Seine dans les années 1930 par André Breton, clin d'oeil au Surréalisme. Enfin, la Gradiva est « celle qui marche » en latin. Idéal pour commencer. Face à l'entrée, au-dessus d'un palier de l'escalier monumental, le visiteur lira quelques vers du Bateau ivre de Rimbaud tracés sur la paroi. Le décorateur de la Biennale des Antiquaires, François-Joseph Graf, chargé de concevoir la galerie Gradiva, a insisté auprès de Thomas Bompard pour rendre très visible la…

La révolution copernicienne de Thomas Bompard
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Article issu de l'édition N°613