2014 est l'année François-André Vincent. Après l'exposition du musée des beaux-arts de Tours (lire Le Quotidien de l'Art du 13 janvier 2014), le musée Fabre à Montpellier et le musée Cognacq-Jay à Paris célèbrent à leurs tours cet artiste resté trop longtemps méconnu.
La rétrospective du musée Fabre fera date dans l'étude de la période révolutionnaire. Le parcours du peintre, tel qu'il est présenté, offre de nombreux éléments d'interprétation sur les ambitions de la génération de Jacques-Louis David. Les commissaires mettent en effet en lumière l'originalité de François-André Vincent et les enjeux auxquels l'artiste et ses pairs étaient confrontés. Tout au long de sa carrière, il n'a de cesse de se nourrir de rencontres. L'Académie de France à Rome est ainsi présentée avant tout comme un lieu de sociabilité…