Les expositions du philosophe et historien de l'art Georges Didi-Huberman ont ceci de particulier qu'elles vous rassasient, vous laissent repus, sevrés d'images, la tête bien pleine mais aussi bien faite. « Nouvelles histoires de fantômes », réalisée avec son complice Arno Gisinger au Palais de Tokyo à Paris, ne déroge pas à la règle. Le terme de fantôme prend pleinement son sens tant ce nouveau volet condense, voire réactive, deux autres opus, « Atlas » au musée national Reina Sofia à Madrid en 2011 et « Mnémosyne 42 » au Fresnoy-Studio national des arts contemporains en 2012.
Nous ne sommes pas dans le grand…