C'est une figure d'esthète méconnue et un collectionneur invétéré que met à l'honneur le musée Guimet, à Paris, à travers son exposition « Clemenceau, le Tigre et l'Asie ». « Les biographes ont totalement occulté l'attrait de Georges Clemenceau pour l'Asie, ne retenant que son engagement politique », remarque Matthieu Séguéla, co-commissaire de l'exposition. La manifestation entend donner une épaisseur culturelle au « Père la Victoire », tout en abordant en filigrane l'histoire des collections d'art asiatique, de leur acquisition à leur réception de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle.
Au-delà des pièces asiatiques que le « Tigre » acheta auprès des marchands de son époque, tel Siegfried Bing, et qui sont pour la première fois réunies…