On n'en sort pas indemne :
K.-O., estomaqué, subjugué, dégoûté aussi… L'art de Mike Kelley ne fait aucune concession. Surtout pas dans cette immense rétrospective montée par le MoMA PS1 à New York, à mille lieues de celle présentée l'an dernier au Centre Pompidou à Paris. Plus de 200 pièces, sur quatre étages : aucun recoin de cette vaste école désaffectée n'échappe aux violents sarcasmes du Californien, à son esprit d'analyse sans doute trop acéré pour être longtemps supportable. Depuis son suicide en janvier 2011, c'est l'une des plus grandes expositions qui ait jamais été consacrée à ce monstre qui chanta au sein de son groupe punk : Destroy all monsters. Et l'occasion ne se présentera…