Les trois grandes maisons qui organisaient cette semaine des ventes d'arts d'Asie à Paris peuvent se réjouir : elles ont toutes obtenu des résultats en volume très supérieurs aux attentes. Mais le marché s'est montré très sélectif. « On sait plus ou moins le prix qu'obtiennent habituellement les pièces importantes. Mais une estimation attractive est souvent la clé du succès, dans un marché très sélectif en ce moment », commentait hier soir, jeudi, Philippe Delalande, consultant de la vente de Sotheby's. Trop cher estimée (300 000-400 000 euros), ou trop près du prix qu'elle aurait pu viser, une cloche en bronze dorée Kangxi n'a pas trouvé preneur. Son anse était de surcroît un peu abîmée. Le moindre défaut, même minime, peut freiner les enchérisseurs. L'un des lots phares, une gourde en porcelaine Doucai…