C'est le week-end de la dernière chance pour visiter l'immanquable exposition de Michel Aubry au Crédac, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), celle, en parallèle, à la galerie Eva Meyer, à Paris, se terminant le 21 décembre. Immanquable car l'artiste français qui développe depuis vingt ans l'une des oeuvres les plus riches, est trop rarement à l'honneur. Son travail de « mise en musique » des oeuvres iconiques de la modernité trouve une résonance particulière dans l'actualisation des réflexions sur la référence au modernisme dans la création contemporaine, ou, et surtout, sur la formalisation des recherches historiques au coeur d'une production plastique (1).
Si le visiteur peut être désorienté par la complexité de cette oeuvre autophage, rhizomatique, au croisement de multiples disciplines et champs culturels, sur une zone d'infiltration de différentes histoires, géopolitiques ou personnelles, il pourra se fier au titre : « The Searchers ». Il forme un hommage au western de John Ford dans lequel le but du personnage (la vengeance,…