Longtemps méprisée, la fédération des professionnels de l'art contemporain, reconnue sous le label de Cipac, semble désormais déterminée à faire avancer sur différents fronts le milieu qu'elle défend. En attendant la publication des actes du colloque pour lequel elle a réuni fin novembre six cents professionnels pendant trois jours, l'heure est au bilan. Il est surtout symbolique. Rassurés par le dégel des crédits à la création promis par le ministère, mais ultra-conscients du contexte de crise, les acteurs ont par exemple réaffirmé la nécessité « de ne pas opposer secteur public et privé, mais de les penser comme le contexte général du travail des artistes, au-delà de la question du mécénat, résume Emmanuel Latreille, président du Cipac. Une table ronde a notamment…