Après avoir été conseiller juridique de l'Art Loss Register pendant sept ans, Christopher Marinello vient de lancer une société concurrente : l'Art Recovery International. Il nous présente les spécificités de cette nouvelle structure dédiée à la recherche des oeuvres d'art volées et spoliées.
S. H. Pourquoi avoir lancé une société concurrente de l'Art Loss Register ?
C. M. Trop de différences existaient entre la manière dont je conçois la recherche d'oeuvres d'art volées et celle de l'actuel président de l'Art Loss Register [John Radcliffe, ndlr]. Ne pouvant, hélas, pas changer les choses de l'intérieur, je devais fonder une nouvelle structure.
S. H. En quoi votre méthode est-elle différente ?
C. M. La chose la plus importante quand on recherche des oeuvres d'art volées est d'adopter une posture éthique, légale et responsable. Ce n'est pas un travail facile, il n'existe aucun mode d'emploi. Selon moi, il…