Le premier salon international des métiers d'art, « Révélations », se tient à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 15 septembre au Grand Palais, à Paris. Serge Nicole, son président, mais aussi celui des Ateliers d'art de France, nous expose les ambitions de ce nouveau rendez-vous.
S. H. Pourquoi avez-vous créé un Salon des métiers d'art à Paris ?
S. N. Je veux redonner, dans un lieu emblématique de la France, une visibilité à ce secteur de la création victime de nombreux clichés. Notre éthique du savoir-faire nous a fait considérer comme rétrogrades, alors que nous avons toujours été au contact de la modernité. Doté d'une dimension contemporaine, cet événement orienté sur la création va révéler dans la durée, en alternance avec la Biennale des Antiquaires, l'homogénéité d'un secteur peu connu du public.
S. H. Peut-on parler d'un secteur vraiment homogène ?
S. N. La perception du public et des médias est floue. On nous fait souvent remarquer les zones limites, comme les ébénistes, dont certains sont des ateliers de créateurs, d'autres non, mais c'est tout. Le secteur des métiers d'art est très homogène et fédéré autour de valeurs comme autant de singularités : les notions d'atelier, de création et de la main. Ateliers d'art de France oeuvre à l'identification et à la reconnaissance de ce domaine comme un secteur économique unique.
e premier salon international des métiers d'art, « Révélations », se tient à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 15 septembre au Grand Palais, à Paris. Serge Nicole, son président, mais aussi celui des Ateliers d'art de France, nous expose les ambitions de ce nouveau rendez-vous.
S. H. Pourquoi avez-vous créé un Salon des métiers d'art à Paris ?
S. N. Je veux redonner, dans un lieu emblématique de la France, une visibilité à ce secteur de la création victime de nombreux clichés. Notre éthique du savoir-faire nous a fait considérer comme rétrogrades, alors que nous avons toujours été au contact de la modernité. Doté d'une dimension contemporaine, cet événement orienté sur la création va révéler dans la durée, en alternance avec la Biennale des Antiquaires, l'homogénéité d'un secteur peu connu du public.
S. H. Peut-on parler d'un secteur vraiment homogène ?
S. N. La perception du public et des médias…