La rétrospective du peintre italien Giorgio Morandi à Bozar à Bruxelles a sans doute pour principal intérêt de révéler d'autres facettes de son travail que ses célèbres natures mortes, par ailleurs bien présentes dans l'exposition. Elle nous rappelle ainsi qu'il n'a cessé de peindre des paysages tout au long de sa carrière, qu'il s'est aventuré dans le domaine floral avec d'intrigants petits formats, utilisés également dans la série de ses coquillages peints au début de la Seconde Guerre mondiale.
Conçue chronologiquement et entrecoupée des thématiques évoquées ci-avant, l'exposition, qui compte une centaine d'oeuvres, permet de suivre son évolution artistique et surtout son exploration stylistique, tant dans l'approfondissement de sa pratique picturale de la nature morte que dans son…