C'est un véritable cri d'alarme qu'a lancé la Cour des comptes le 28 août en rendant public un référé sur l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) adressé à la ministre de la Culture et à celle de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Dans la perspective du volet archéologie de la future loi patrimoine préparée par Aurélie Filippetti, la cour reprend une partie des critiques déjà émises fin mars dans le Livre blanc de l'archéologie préventive (lire Le Quotidien de l'Art du 10 avril 2013). Plus question de « mesurettes », l'Inrap souffre selon la vénérable institution « de lourds dysfonctionnements hérités d'une genèse hâtive » et fait face à « une menace sérieuse sur [sa] soutenabilité [financière] », prévient le texte qui…