Ils y pensaient depuis des années, ont pris le temps d'y réfléchir, de se renseigner, d'examiner ce qui se faisait ailleurs, pour finalement se donner les moyens de concrétiser l'oeuvre d'une vie : pérenniser leur exceptionnelle collection d'art contemporain en une fondation et en garantir son indépendance à tous les niveaux.
Le 20 juin prochain, Annick et Anton Herbert ouvrent les portes de leur fondation au public, dans leur ville de Gand. Ceci n'est pas anecdotique et on ne peut que se réjouir que cet ensemble d'envergure muséale, contrairement à d'autres, ait pu rester en Europe, en Belgique.
La collection est amenée à être montrée selon un cycle de deux expositions par an, sur les deux plateaux d'une véritable cathédrale d'architecture industrielle de toute beauté qui jouxte l'ancienne usine qui abrite leurs oeuvres. Sous un titre emprunté à l'artiste Lawrence…