B. M. Il y a quelques années déjà, nous parlions ensemble de l'avenir de votre collection qui était encore flou à l'époque. Vous aviez même envisagé de la confier ou de l'adosser à un musée qui disposerait de la structure adéquate pour la recevoir. Finalement, elle reste ici à Gand, en Belgique. Etes-vous soulagés, contents, heureux ?
A. H. et A. H. Oui, nous en sommes heureux, nous ne pouvons pas dire le contraire, c'était notre but en fait. C'est devenu très clair il y a quelques années, très clair surtout que nous devions faire quelque chose seulement par nous-mêmes. Il fallait passer de la collection à une fondation pour s'assurer de sa pérennité. Nous avons opté pour le chemin le plus difficile, le plus radical. Il fallait choisir une solution qui ne soit ni un musée, ni une…