Le Quotidien de l'Art

Nice, capitale océanique

Nice, capitale océanique
Shilpa Gupta, "This Horizon Inside of Us (Cet horizon en nous)", 2025, oeuvre animée en Led, 975 x 487 cm.Promenade des Anglais, Nice.
© Photo Jean-Chistophe Lett/Shilpa Gupta/Galerie Continua - Production Ville de Nice – Biennale des Arts et de l’Océan de Nice.

Pour sa 6e Biennale, Nice se tourne vers la mer, avec l’objectif de démultiplier l’impact de la 3e Conférence des Nations unies sur l'Océan, qui s’y tient cette semaine.

La Biennale de Nice, lancée en 2013 par Christian Estrosi et Jean-Jacques Aillagon, a débuté autour de la personnalité de Matisse, puis s’est successivement centrée sur la Promenade des Anglais (2015), l’École de Nice (2017), le cinéma et le centenaire des studios de la Victorine (2019), les fleurs (2022). Sa 6e édition est consacrée à « la mer autour de nous ». Les commissaires Jean-Jacques Aillagon (ancien ministre de la Culture, président du Centre Pompidou, directeur général de la Collection Pinault) et Hélène Guenin (ancienne directrice du MAMAC de Nice, depuis quelques mois à la Fondation Yves Klein) ont fait le choix de s’ancrer dans l’actualité. La métropole de la Côte d’Azur reçoit en effet du 9 au 13 juin l’UNOC3, la 3Conférence des Nations unies sur l’Océan, après celles de New York (2017) et Lisbonne (2022). À l’invitation de la France (et du Costa Rica), des représentants de 120 pays et quelque 4 000 scientifiques s’y donnent rendez-vous pour faire avancer la protection de cet écosystème, dont sont directement tributaires un milliard de personnes. Des résultats concrets sont espérés sur la pêche illicite, la pollution plastique ou la protection des grands fonds. Pour cela, il faudra avancer sur la question du financement : la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan, à l’automne 2024, avait promis 300 milliards de dollars annuels pour lutter contre le…

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Article issu de l'édition N°3065