On l’a quelques fois comparé à « une foire à ciel ouvert » : pourtant, le Paris Gallery Weekend s’en distingue à plusieurs titres. Tout d’abord pour sa capacité à drainer du public autour d’une offre non limitée dans le temps. Car si les expositions restent visibles dans les galeries à l’issue de l’événement, celui-ci parvient malgré tout à fédérer chaque année un public fidèle autour d’une offre spécialement concoctée pour l’occasion (vernissages, performances, brunchs, visites guidées, propositions curatées...) dont les particularités varient largement d’une ville à l’autre. Un signe distinctif prisé par le public face à l’uniformisation du secteur, corollaire inévitable de la globalisation : « Les Gallery Weekends sont tous très différents les uns des autres, puisqu’ils ont été pensés en fonction de l’offre de chaque ville », signale Marion Papillon, présidente sortante du Comité professionnel des galeries d’art (CPGA), soulignant par ailleurs le « regain d’attractivité envers ce type d’événement à l’étranger, précisément en raison de sa spécificité à refléter les particularités de chaque scène ». Malgré cette différence fondamentale, les objectifs d’un Gallery Weekend demeurent proches de ceux des foires : élargissement de la clientèle, augmentation des ventes, rayonnement à l’international... L’événement est donc aussi tenu de s’adapter aux besoins changeants des marchands et aux évolutions du milieu, tout en maintenant une viabilité économique. Rattaché à ses débuts à une association indépendante, le Paris Gallery Weekend a pour cela revu à de multiples reprises sa formule, en laissant par…
Paris Gallery Weekend : 2025, passage de témoin

© Photo Francesca Avanzinelli.
Pour sa dernière édition placée sous l’égide de Marion Papillon, la manifestation rassemble du 23 au 25 mai une sélection plus resserrée de galeries que l’an dernier (77 contre 94) et se dote d’un nouveau parcours thématique.