« "Histoires de voir" est née de la curiosité d'aller voir et de comprendre en quoi consiste l'art dit “naïf”, “autodidacte” ou “primitif”, d'aller à la rencontre d'artistes empruntant d'autres chemins que ceux imposés par les codes visuels dominants, de revisiter les relations entre art contemporain et art populaire, entre art et artisanat », annonce le texte d'introduction à l'exposition. La Fondation Cartier poursuit ici son exploration des marges de l'art contemporain, en projetant la lumière sur les univers parallèles qui évoluent à sa lisière. Il est en effet toujours bon de rappeler qu'il existe d'autres « mondes de l'art », obéissant à d'autres règles, régis par d'autres codes (ni meilleurs, ni moins bons - juste…
Voyage dans les autres « mondes de l'art » à la Fondation Cartier
« "Histoires de voir" est née de la curiosité d'aller voir et de comprendre en quoi consiste l'art dit “naïf”, “autodidacte” ou “primitif”, d'aller à la rencontre d'artistes empruntant d'autres chemins que ceux imposés par les codes visuels dominants, de revisiter les relations entre art contemporain et art populaire, entre art et artisanat », annonce le texte d'introduction à l'exposition. La Fondation Cartier poursuit ici son exploration des marges de l'art contemporain, en projetant la lumière sur les univers parallèles qui évoluent à sa lisière.
Il est en effet toujours bon de rappeler qu'il existe d'autres « mondes de l'art », obéissant à d'autres règles, régis par d'autres codes (ni meilleurs, ni moins bons - juste différents). Des mondes où les artistes n'éprouvent pas la nécessité (et souvent n'ont pas eu la possibilité) d'étudier dans des écoles d'art prestigieuses. Où l'idée de présenter ses oeuvres à la foire de Bâle ne constituerait pas une valeur en soi. Des artistes auxquels la course folle qu'est devenu l'art contemporain semblerait sans doute totalement incongrue. À parcourir leurs biographies, leur activité artistique s'est souvent épanouie dans la solitude et n'a parfois été découverte qu'au prix d'un heureux hasard.