De la poésie, de la science-fiction, du rêve : ce sont les ingrédients de la symphonie qu'a composée l'artiste Sarah Valente au sein de la jeune galerie Romero Paprocki. Les œuvres en bronze, aluminium, verre ou matériaux phosphorescents – dont une épée plantée comme Excalibur au centre d'une pièce – écrivent un conte fantastique sur la vie sur Terre. Un Voyageur du ciel et une Chevalière des eaux sont aux prises avec une planète réduite en piètre état par les humains. S'intéressant aux oiseaux, aux arbres, aux lichens, l'artiste née en 1988 et résidente à POUSH (Aubervilliers) a aussi fait parler d'elle en début d'année 2024 avec son projet Casa Franca. Comme une autre artiste (Milène Guermont, qui s'est attachée à créer une « œuvre d'art totale », cachée derrière une façade anodine de Paris), Sarah Valente a imaginé sa maison dans le 18e arrondissement. En terre sur armature de bois (par Déchelette Architecture), elle y a disséminé les créations de nombreux amis artistes, d'une tapisserie de Pauline Guerrier à un bas-relief de Basile Boon. Elle y a aussi basé sa fondation, Greenline, qui œuvre pour la défense des forêts. Nature toujours...
« Sarah Valente. Amore Infinito » à la galerie Romero Paprocki (8, rue Saint-Claude, 75003), jusqu'au 17 janvier (finissage le 16 à 18h).
romeropaprocki.com