Le Quotidien de l'Art

Art moderne chinois : le long chemin vers la reconnaissance

Art moderne chinois : le long chemin vers la reconnaissance
China Academy of Art à Hangzhou.
Zoonar/Daniel Ferreira-Leites Ciccarino, Zoonar GmbH / Alamy / Hemis.

Les artistes chinois de la période moderne bénéficient d’une visibilité croissante après une longue période d’oubli. Une reconnaissance tardive à laquelle remédient des historiens de l’art qui les resituent dans la grande histoire de l’art moderne, et qui les voient de plus en plus recherchés sur le marché.

Si l’art chinois occupe depuis plusieurs décennies une place de choix dans un monde de l’art globalisé, il est presque invariablement associé au contemporain (comme dans l'exposition « Chine. Une nouvelle génération d'artistes », jusqu'au 3 février au Centre Pompidou). Les artistes de la période moderne, surtout dans sa première phase historique, restent invisibilisés par les institutions hors de Chine (citons comme rare exemple récent « Peintres chinoises du XXe siècle » l'été dernier au musée Cernuschi à Paris), à la différence de grandes figures plus tardives comme les peintres franco-chinois Zao Wou-Ki ou Chu Teh-Chun. Dès les années 1920-1930, des acteurs clés de l’art moderne ont pourtant émergé, formés principalement à Tokyo ou à Paris, où ils se familiarisèrent aux techniques de l’art occidental et aux mouvements d’avant-garde. À leur retour en Chine, ils posèrent, dans une tension entre tradition et modernité, les bases de l’art moderne chinois. Mais ce formidable élan créatif fut durement entravé à partir de 1949, avec la proclamation de la République populaire de Chine qui condamna cet…

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Article issu de l'édition N°2948