Les acteurs du secteur attendent avec impatience de voir ce que fera ce « libéral-socialiste de droite », comme il aime à se définir lui-même, notamment après son premier discours, assez énigmatique, autour des lignes d’action de son mandat, entamé le 6 septembre. Dans la continuité de son prédécesseur et en accord avec les déclarations de la présidente du Conseil, Giorgia Meloni, le point de départ est de renverser l’histoire culturelle du pays, en faisant descendre la gauche de son piédestal et, pourquoi pas, en reprenant parfois certains de ses thèmes. « Il continuera à promouvoir l'action de relance de la culture nationale, consolidant la rupture avec les gestions passées », aime-t-elle à rappeler. Si le ministre sortant avait fait du retour à la préférence nationale son manifeste, les premières décisions stratégiques du nouvel occupant du poste, ancien président du MAXXI à Rome, ne marquent pas automatiquement la même inflexion, puisqu’il a annoncé la réintroduction d’appels à candidatures internationaux pour la nomination des directeurs de quatre des grandes institutions…
De Naples à Milan, remue-ménage dans les musées
Après le départ théâtral de Gennaro Sangiuliano en septembre dernier, Alessandro Giuli a pris les rênes du ministère de la Culture transalpin – avec des effets immédiats sur la direction des grands musées.