Évacuons tout de suite le sujet qui était sur toutes les lèvres lorsqu'on abordait les marchands : le froid ! La première semaine de la foire a été placée sous le signe de la tempête Caetano, entre neige et températures très basses, que la verrière restaurée n'a pu atténuer. Elle demeure une passoire et le chauffage au sol – recouvert d'une élégante moquette – n'a pas été suffisamment performant pour réchauffer les 100 exposants de cette édition. C'est donc en doudoune, emmitouflés sous des écharpes ou la tête recouverte d'une chapka (comme la portait élégamment Gabriela Sismann), que le public et les exposants ont accueilli le retour tant attendu de la foire au Grand Palais, certains appelant même les organisateurs à changer la date du salon. « Pourquoi pas en octobre en même temps qu'Art Basel Paris ? La capitale ne manque pas de lieux iconiques », propose la galeriste Hélène Bailly. Si les premiers jours, cette dernière était un peu déçue des ventes (trois, essentiellement à ses propres clients), le bilan est revenu au beau fixe en même temps que les températures sont devenues clémentes, puisqu'elle a fini par céder ses deux Picasso, dont une Étude de personnages - Hommage à Degas, une encre et lavis de 1967 (moins de 1,5 million €).
Des stands scénographiés
Tous les marchands ont joué le jeu de la mise en scène pour créer des écrins de choix mettant en valeur les œuvres et pour redonner à Paris un salon de qualité. Aujourd'hui, alors que la…