Initié en 2019 par Emmanuelle de l’Ecotais, auparavant chargée (de 2001 à 2018) de la collection photographique du musée d'Art moderne de Paris, Photo Days fédère chaque automne des lieux liés à la photographie à Paris et en Île-de-France en un vaste réseau-festival – qui ne cesse de grandir. En une demi-décennie, sa croissance est de près de 200 % avec quelque 75 adresses pour sa 6e édition, du 2 au 30 novembre. Galeries alternatives ou établies, musées connus ou patrimoine délaissé, la feuille de route entend faire découvrir les rues et les recoins de Paris et ses alentours, et sa scène créative sous-jacente, à travers des œuvres réalisées in situ par des artistes méconnus ou renommés. Cette année, le parcours s'enrichit de nouvelles étapes, dont le Carrousel du Louvre, qui présentera une série de Juliette Agnel, ou le cinéma historique L'Arlequin, où sera montrée Ariane Michel. Les expositions mènent également à des lieux d'ordinaire plus difficiles d'accès, comme la Rotonde Balzac au sein des jardins Salomon de Rothschild de la Fondation des Artistes, au studio de Frank Horvat (à Boulogne-Billancourt), ou encore à la bibliothèque de l’hôtel de l’Industrie, où les expérimentations photos d'Anaïs Tondeur, du diorama à l'autochrome, rendront hommage aux frères Lumière, qui révèlent en 1895 dans le salon de ce même hôtel la première image animée du monde. Le programme réitère également ses rendez-vous attendus, comme les lectures de portfolio gratuites et les rencontres informelles d'artistes chez Leica. Un premier catalogue rétrospectif des cinq années du festival marquera également l'événement.
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