Le Quotidien de l'Art

Lindokuhle Sobekwa : « Je n’avais pas conscience de la profondeur que j’allais atteindre »

Lindokuhle Sobekwa : « Je n’avais pas conscience de la profondeur que j’allais atteindre »
Lindokuhle Sobekwa, Sanele resting in field, 2021, impression jet d’encre sur papier barytée, 80 x 100 cm.
Courtesy the artist and Goodman Gallery.

Membre de l'agence Magnum, Lindokuhle Sobekwa est déjà, à 29 ans, l'un des photographes les plus reconnus d'Afrique du Sud. Rencontre avec l'artiste à l'occasion de la grande exposition que lui consacre la Johannesburg Art Gallery.

Le photographe sud-africain Lindokuhle Sobekwa souhaiterait que, lorsqu'ils interagissent avec ses photographies, les gens aient l’impression de « lire un poème deux fois ». Le jeune homme emprunte cette phrase au photographe américain Robert Frank, espérant qu'ils puissent « imaginer, réimaginer le paysage et trouver leur propre récit dans l’œuvre, car l’œuvre [qu'il] crée ne [lui] est pas propre ». Le travail de Lindokuhle Sobekwa explore le douloureux sujet de la perte, qu’il s’agisse de la sienne ou de celles des autres, dans le contexte de l’héritage colonial et de l’apartheid en Afrique du Sud. Il le fait en montrant à quel point beauté et violence sont étroitement liées l’une à l’autre dans le pays, permettant à d’autres de s’identifier aux histoires qu’il raconte.

Le photographe a récemment inauguré « Umkhondo: Going Deeper », une exposition personnelle à la Johannesburg Art Gallery dans le cadre du FNB Art Prize qui lui a été décerné en 2023. L’exposition présente deux séries d’œuvres interconnectées : I carry Her photo with Me, entamée en 2017, et Ezilalini…

Lindokuhle Sobekwa : « Je n’avais pas conscience de la profondeur que j’allais atteindre »
Lindokuhle Sobekwa : « Je n’avais pas conscience de la profondeur que j’allais atteindre »

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Article issu de l'édition N°2910