Le Quotidien de l'Art

Biennale de Lyon : tisser des récits pour réparer le monde

Biennale de Lyon : tisser des récits pour réparer le monde
Hôtel Dieu Cité internationale de la Gastronomie de Lyon.
© Photo Chassignole.

Sous le commissariat d’Alexia Fabre, la biennale intègre deux nouveaux sites, les Grandes Locos et la Cité internationale de la Gastronomie, dont l’histoire imprègne les œuvres exposées. Volontiers contextuelle et narrative, la biennale foisonne de récits dans un contexte global de crises.

C’est aux abords du musée des Confluences, à la jonction du Rhône et de la Saône, que la 17e Biennale de Lyon établit ses quartiers. Après les usines Fagor, la biennale poursuit son exploration des friches industrielles en investissant les Grandes Locos, site de fabrication et de réparation des locomotives de la SNCF de 1846 à 2019, dont 20 000 m2 se trouvent dédiés aux expositions. Les Locos, réactivées lors des précédentes Nuits sonores, donnent le ton de cette biennale dont la ligne artistique et thématique s’avère tout à fait cohérente. L’approche des 78 artistes réunis par la commissaire Alexia Fabre, directrice des Beaux-Arts de Paris qui invite à exposer une quinzaine de jeunes diplômés de l’école, observe en effet nos « manières d’être ensemble ». Mieux, certaines œuvres entendent participer à la réfection des liens de solidarité, d’amour ou d’hospitalité qui nous unissent aux autres et à l’environnement. Pour ce faire, les artistes ont cherché à « faire résonner les voix singulières des lieux, leurs récits et leurs caractéristiques sociales », selon Alexia Fabre, notamment aux Grandes Locos et à la Cité internationale de la Gastronomie, qui…

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Article issu de l'édition N°2897