L'enthousiasme était grand dans les allées du Grimaldi Forum aux premières heures de la foire ce vendredi 5 juillet. Les 27 galeries et les trois éditeurs avaient tous joué la carte de la qualité tout en offrant une fourchette de prix très large : de 2 500 euros pour les tabourets Capsule de John Armleder chez We do not work Alone ou 3 600 euros pour les « œuvres d'art portables » d'Art to Wear (la dernière ceinture est signée Ann Veronica Janssens), jusqu'au Picasso à 8 chiffres chez Van de Weghe. Certains ont vendu dès l'ouverture, telle la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois pour le Petit Démon de Niki de Saint Phalle (à moins de 40 000 €) ou la Wilde Gallery. Pour sa première participation, cette dernière s'est fait remarquer avec Die Taubenpost (2001) d'Adel Abdessemed, des pigeons en aluminium vert camouflage de 6 mètres de haut qui étaient à l'étroit dans son stand (à plus d'un million d'euros). « Cette œuvre a été vendue à une collectionneuse installée à Saint-Rémy-de-Provence », nous apprend Barth Pralong. « Au terme de cette édition d'artmonte-carlo, nous souhaitons mettre en avant l'œuvre, In die Segel bläst der Wind de Gregor Hildebrandt, vendue entre 65 000 et 70 000 euros, partage Almine Rech. Cette œuvre, réalisée à partir de disques découpés et d'aluminium, résonne avec le thème de l'exposition ''Nature's reflections'' présentée dans notre nouvelle galerie de Monaco jusqu'au 24 août. » Du côté d'In situ - Fabienne Leclerc,…
artmonte-carlo 2024, une édition de transition
Si le potentiel reste très important, cette 8e édition, du 5 au 7 juillet, n'a pas comblé les attentes en termes de ventes, malgré la qualité des stands. Le contexte international peut expliquer ce ralentissement ainsi que la date, qui reste tardive dans le calendrier.