Il y a eu bien sûr la folle accélération des ventes d’art en ligne pour compenser les effets de la crise sanitaire. Mais la pérennisation de ce virage, qui représente 16 % du marché total, n’est pas le seul facteur d’explication du gain de visibilité et d’activité des logisticiens et transporteurs, spécialisés de plus ou moins longue date dans ce créneau. En plus du marché américain qui consolide sa position dominante, la reprise de foires à foison, l’arrivée de jeunes collectionneurs ou le développement de marchés locaux ont aussi alimenté l’envolée des expéditions.
Entre l’enlèvement, l’emballage, le transport et le stockage, les méthodes et le coût des prestataires entrent donc, plus que jamais, en ligne de compte dans un marché principalement assis sur sa réputation et sa discrétion. « Bien sûr que si on compare ce secteur à celui du transport industriel ou de l’e-commerce, le transport d'œuvres d’art semble en retard en termes de solutions technologiques, soulève Luc…