Le Quotidien de l'Art

La force des éléments

Chen Zhen dans son atelier rue des Haies à Paris en 1989.
Chen Zhen dans son atelier rue des Haies à Paris en 1989.
© ADAGP, Paris 2023.
Chen Zhen, "Zen Garden", 2000,
albâtre, métal, bois, sable, petites pierres, ampoules, plantes en plastique, 175 x 340 x 300 cm.
Vue de l'exposition "Double Exil" à la Galerie Continua, Paris.
Chen Zhen, "Zen Garden", 2000,
albâtre, métal, bois, sable, petites pierres, ampoules, plantes en plastique, 175 x 340 x 300 cm.
Vue de l'exposition "Double Exil" à la Galerie Continua, Paris.
© Photo Oak Taylor-Smith/Courtesy de l'artiste et Galerie Continua/Adagp, Paris 2023.
Vue de l'exposition « Claudio Parmiggiani » Galerie Tornabuoni Art.
Vue de l'exposition « Claudio Parmiggiani » Galerie Tornabuoni Art.
© Photo Pauline Assathiany.
Claudio Parmiggiani, "Untitled", 2023, fumée et suie sur panneau, 150 x 100 cm.
Claudio Parmiggiani, "Untitled", 2023, fumée et suie sur panneau, 150 x 100 cm.
© Tornabuoni Art.
Claudio Parmiggiani.
Claudio Parmiggiani.
© Photo Paolo Mussat.
Vue de l'exposition "Manzwi Akazvitakura/Pregnant Words" à la galerie Miterrand.
Vue de l'exposition "Manzwi Akazvitakura/Pregnant Words" à la galerie Miterrand.
© Photo Aurélien Mole/Wallen Mapondera/Courtesy de l'artiste et Galerie Mitterrand.
Wallen Mapondera, "Dhoiri" triptyque, 2022, boîtes d'oeufs, papier sur panneau, cadre en bois, 130 x 390 x 7 cm.
Wallen Mapondera, "Dhoiri" triptyque, 2022, boîtes d'oeufs, papier sur panneau, cadre en bois, 130 x 390 x 7 cm.
© Photo Aurélien Mole/Wallen Mapondera/Courtesy de l'artiste et Galerie Mitterrand.
Wallen Mapondera, "Dhoiri n°35", 2023, découpes de boîtes d'œufs, fil ciré et poussière de sol sur toile, 107 x 94 cm.
Wallen Mapondera, "Dhoiri n°35", 2023, découpes de boîtes d'œufs, fil ciré et poussière de sol sur toile, 107 x 94 cm.
© Photo Aurélien Mole/Wallen Mapondera/Courtesy de l'artiste et Galerie Mitterrand.
Wallen Mapondera, "Collar 2", 2023,
boîtes d'œufs, silicone teinté, fil ciré et écorce d'arbre, 145 x 57 x 75 cm.
Wallen Mapondera, "Collar 2", 2023,
boîtes d'œufs, silicone teinté, fil ciré et écorce d'arbre, 145 x 57 x 75 cm.
© Photo Aurélien Mole/Wallen Mapondera/Courtesy de l'artiste et Galerie Mitterrand.
Delcy Morelos, "El oscuro de abajo", 2023, terre, argile, cannelle, clous de girofle et parfum
Dimensions variables.
Vue de l'exposition "Delcy Morelos: El oscuro de abajo", Galerie Marian Goodman.
Delcy Morelos, "El oscuro de abajo", 2023, terre, argile, cannelle, clous de girofle et parfum
Dimensions variables.
Vue de l'exposition "Delcy Morelos: El oscuro de abajo", Galerie Marian Goodman.
© Photo Rebecca Fanuele/Courtesyde l'artiste et Marian Goodman Gallery.
Delcy Morelos, "En la trama personal", 2004.
Vue de l'exposition "Delcy Morelos: El oscuro de abajo", Galerie Marian Goodman.
Delcy Morelos, "En la trama personal", 2004.
Vue de l'exposition "Delcy Morelos: El oscuro de abajo", Galerie Marian Goodman.


© Photo Rebecca Fanuele/Courtesyde l'artiste et Marian Goodman Gallery.

Delcy Morelos, "Untitled", 2009, encre sur papier, 67 x 102 cm.
Delcy Morelos, "Untitled", 2009, encre sur papier, 67 x 102 cm.
© Photo Rebecca Fanuele/Courtesyde l'artiste et Marian Goodman Gallery.

Jeunes ou vieux, ils travaillent la terre, le feu, le bois, en résonance avec les thématiques environnementales que les experts de la COP28 débattent en ce moment...

Claudio Parmiggiani

Galerie Tornabuoni Art 

Un Pompéi de livres et papillons

Il s’agit d’un petit événement à la galerie Tornabuoni Art : pour la première fois en France, on peut admirer une importante sélection de la série « Delocazione » (entre 40 000 et 175 000 euros) de l’artiste italien Claudio Parmiggiani, aujourd’hui âgé de 80 ans, figure de l’arte povera dont la sensibilité nous mène également vers les natures mortes de son compatriote Giorgio Morandi (dont il fréquenta l’atelier dans ses jeunes années). Vases posés sur des étagères ou des tables, papillons envolés, silhouettes évanescentes de bustes antiques, immenses bibliothèques pareilles à des stigmates d’autodafés… Ces objets ne sont pas là, seules leurs traces subsistent, empreintes issues de la cendre. L’artiste use du même procédé d’enfumage d’une pièce en faisant brûler toute sorte de matériaux avant d’en ôter les objets qu’il a mis en scène. Ne reste que la trace blanche de leur présence enserrée dans un environnement de suie. La beauté du silence alliée à la mémoire de la trace pour représenter ce qui ne peut l’être : l’absence. Débutées en 1970 dans les réserves de la Galleria Civica de Modène, ces œuvres ont ensuite investi divers lieux, du musée Fabre de Montpellier au Centre Pompidou jusqu’à la décoration de plafonds de la Villa Médicis à Rome ou la fondation Cini à la dernière Biennale…

La force des éléments
La force des éléments

Les abonnés ont accès à l'intégralité des articles du Quotidien de l'Art.

Découvrez toutes nos offres d'abonnements.

Je m'abonne

Article issu de l'édition N°2727