Le montant, en dollars, que les États-Unis acceptent de rembourser progressivement pour réintégrer l’UNESCO. L’agence des Nations-Unies, elle, va récupérer son principal contributeur qu’elle avait perdu en 2011, représentant 22% d’un budget aujourd’hui réduit à 530 millions de dollars. Les États-Unis avaient dû cesser de verser leur contribution dès que la Palestine a été reconnue comme État membre. En décembre, avec l’appui d’élus républicains, le Congrès a adopté une dérogation permettant ce retour afin de contrer l’influence croissante de la Chine au sein d’une institution dotée d'une mission normative pour l’éducation, la communication, les sciences et la culture. Un quart des arriérés de cotisations cumulés par les États-Unis, soit 150 millions de dollars, a été budgété pour 2024. Après accord sur l'échelonnement de cette dette, vendredi 30 juin, une session extraordinaire de l’UNESCO a approuvé leur retour en son sein par 132 voix contre dix. La Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord comptent parmi les opposants. L’UNESCO était sortie terriblement affaiblie de la crise par étapes qui avait abouti au départ officiel des Américains en 2017, sous la présidence Trump. Elle s’était depuis tournée vers la Chine, devenue son principal contributeur, nommant un numéro deux chinois et envisageant un temps le déménagement de son Bureau d'Éducation à Shanghaï, en dépit de la censure prévalant dans ce pays et des réticences des Européens.
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