Le soleil, la mer, le pan bagnat, les galets, les chaises bleues… Voilà l’idée que l’on se fait de Nice, en lice pour devenir capitale européenne de la Culture 2028. C’est la deuxième fois que la ville tente de décrocher ce titre. Pas question de miser sur l’image de « carte postale » qui a montré ses limites en 2013, bien avant son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2021. Il s’agit de « Connecter l’inattendu », sur 2 500 km2 (835 000 habitants). Telle est la devise de la candidature qui englobe la métropole, Menton, la Communauté d’Agglomération de la Riviera française (CARF), 5 villes italiennes, et qui tend à « mettre l’innovation artistique au service de la transition climatique ». En d’autres termes, Nice 2028 cherche à surgir là où on ne l’attend pas, à savoir dans la culture – beaucoup perçoivent encore la Côte d’Azur comme une destination balnéaire et sportive –, l’environnement et les nouvelles technologies, trois axes qui structurent nombre d’initiatives.
Connexions
Connecter la culture passée, cet atout méconnu, au présent, en rénovant des sites (les ateliers du 109, le Muséum d’histoire naturelle) ; connecter la culture aux jeunes, en proposant chaque semaine 12 heures de cours de pratiques artistiques à plus de 30 000 élèves (le 100 %…