Le Quotidien de l'Art

Dubaï, plateforme marchande de l’art iranien

Dubaï, plateforme marchande de l’art iranien
Sharon Aliabadi, Girls In Cars, 2005.
Exposition « Perpetual Inventory, Volume 1: An Exercise in Looking » actuellement présentée à la galerie The Third Line à Dubaï.


Courtesy of the artist and The Third Line, Dubai.

L'émirat de Dubaï est-il toujours le lieu privilégié de vente d'œuvres des artistes iraniens ? « Oui, mais… », s’amuse l’Iranienne Mojgan Endjavi-Barbé, une galeriste installée depuis 2015 à Dubaï et spécialisée dans la défense d’artistes émergents issus de la République islamique. Son hésitation traduit l’évolution d’un marché qui s’est considérablement diversifié depuis le premier boom des années 2005-2008. « Ce qui est frappant, c’est la rapidité avec laquelle cette place de marché évolue : d’abord en se tournant vers l’Arabie saoudite, ensuite plus largement vers la région arabe et le continent asiatique. Enfin récemment, c’est, me semble-t-il, l’Afrique subsaharienne qui a le vent en poupe. La cité a une vocation internationale désormais », explique-t-elle. Plusieurs grandes galeries y ont d’ailleurs ouvert une antenne, parmi lesquelles celle du Français Emmanuel Perrotin. 

Malgré tout, le poids de la communauté iranienne reste important. Avec une proportion de la population…

Dubaï, plateforme marchande de l’art iranien
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Article issu de l'édition N°2525