Dans la nuit du 20 au 21 novembre, la statue de Victor Hugo, installée en 2003 sur l’esplanade des Droits-de-l’Homme, à Besançon, a été recouverte de peinture blanche. Cet acte de vandalisme raciste fait suite aux polémiques déclenchées par la restauration de l'œuvre, signée de l'artiste sénégalais Ousmane Sow, décédé en 2016. Confié au patineur Carlos Ferreira, qui fut longtemps collaborateur du sculpteur, le travail sur la surface du bronze, bruni lors d'une étape intermédiaire, était encore en cours quand l'attaque a eu lieu, après la diffusion dans la presse et sur les réseaux sociaux de nombreux commentaires racistes. Le lendemain, c'est le visage et les mains de L'Homme et l'Enfant, du même artiste, qui ont été recouverts de peinture blanche. Le 22 novembre, la radio locale Bip 25 dévoilait la photographie d'un militant néonazi portant une pancarte « White Power » près de la sculpture. La mairie de Besançon a annoncé l’ouverture d'une enquête sur « l'ultra-droite bisontine ». Les deux sculptures ont été nettoyées et protégées de barrières de protection.
Photo Sipa.
