Changer de date pour s'inscrire dans la grande Semaine de l'art parisien, aux côtés de Paris+, n'est-ce pas une preuve de maturité ? AKAA, pour sa 7e édition, reste fidèle au Carreau du Temple, mais remonte d'un mois dans le calendrier, faisant parallèlement un bond dans la hiérarchie des foires. Cela coïncide par chance avec la reprise des échanges : les galeries africaines, largement bloquées chez elles depuis 2020, reviennent enfin en force. Elles composent près d’un tiers du contingent de 38 galeries, permettant un coup de projecteur non seulement sur l'Afrique du Sud, le Nigeria ou le Bénin, scènes déjà bien explorées en France, mais aussi sur le Mozambique, l'Angola ou l'Ouganda. Cela coïncide avec un intérêt croissant des institutions, que confirment quelques exemples : la saison Africa2020 à travers la France, le Centre Pompidou et le musée du quai Branly poursuivant leur politique d’acquisitions et d'expositions, ou l’annonce récente d'un siège permanent à Cannes pour la collection Pigozzi. L'Afrique est plus que jamais sur l'agenda !