Impossible de nier la continuité avec la FIAC, dont les organisateurs ne se défendent d'ailleurs pas : certaines galeries ont quasiment gardé les mêmes emplacements que l'an dernier, comme neugerriemschneider ou Nahmad Contemporary, riche d'un Déjeuner sur l'herbe de Picasso et d'un grand Dubuffet. Même circuit d'entrée et de sortie, même lounge à l'étage, même extension vers la tour Eiffel : pas facile d'imprimer une marque Paris+ dans la planimétrie du Grand Palais Éphémère ! Mais la touche Art Basel était évidemment perceptible à d'autres indices : les galeristes se sont félicités du montage, mené efficacement avec une bonne finition des stands, en dépit des complications liées aux grèves et aux pénuries de carburant. Évident effet de curiosité, ensuite : malgré la politique stricte d'invitations (qui a suscité des doléances), l'affluence était notable dès 10 h, à l'heure des privilégiés « First Choice », transformée en véritable foule à partir de 14 h, pour la deuxième vague des VIP.
Accent américain
Les langues perçues dans les travées ? L'anglais a fait son grand retour avec les visiteurs…