Le Quotidien de l'Art

« Le travail de Cadere est à considérer comme une partition »

R. A. Pourquoi l'oeuvre de Cadere est-elle à un moment sortie de la circulation alors qu'elle influence beaucoup d'artistes ?

H. B. Je ne sais pas si l'oeuvre de Cadere est réellement sortie de la circulation. L'on pourrait dire qu'à l'exception de l'exposition à PS1 (New York, en 1989), prolongée au musée d'art moderne de la Ville de Paris en 1992, effectivement, elle a connu une période très peu active en termes d'expositions. Cela s'explique aussi par le fait que la succession de l'artiste n'était pas à l'époque vraiment constituée et était représentée par une galerie qui n'a pas, il me semble, su ou voulu engager un véritable travail. Elle s'est contentée de « gérer » l'image devenue mythique du « promeneur au bâton multicolore » en cédant quelques oeuvres régulièrement mais sans jamais ni chercher à constituer une base d'archives exhaustive, ni à embrasser le travail dans toute sa complexité, c'est-à-dire l'ensemble de ses activités (avant et pendant la barre de bois rond). Même sans une actualité plus fournie, l'oeuvre a continué, grâce à des fidèles, à susciter effectivement sans interruption chez les artistes une constante attention. Celle-ci…

« Le travail de Cadere est à considérer comme une partition »
« Le travail de Cadere est à considérer comme une partition »

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Article issu de l'édition N°330