Le 27 avril 2021, dans un club vacances des Seychelles, Emmanuelle Badibanga était retrouvée morte, pendue à la patère de sa salle de bains. Immédiatement son compagnon, le street artist Otom (de son vrai nom Thomas Debatisse) était placé en détention et une enquête était ouverte par la police seychelloise. En parallèle, le procureur de Nice – ville d'origine d'Emmanuelle Badibanga et Thomas Debatisse – demandait à pouvoir procéder à une « enquête miroir » pour déterminer les causes du décès. Accusé de meurtre, Thomas Debatisse encourt la prison à perpétuité. Alors que le procès vient tout juste de démarrer ce 3 février aux Seychelles, l'entourage d'Otom ainsi que la municipalité de Nice, dont il est une star locale, sont venus lui apporter son soutien. Une exposition-vente d'œuvres d'artistes de la ville a été organisée les 22 et 23 janvier au 109, « pôle de cultures contemporaines » de la ville de Nice, afin d'aider à régler ses frais de justice, récoltant près de 20 000 euros, tandis que des artistes ont réalisé des fresques en son honneur. De leur côté, les proches d'Emmanuelle Badibanga ont organisé le 30 janvier une marche silencieuse.