François Bordry a brutalement claqué la porte de la présidence de la Biennale de Lyon après 4 ans à sa tête : « La Métropole de Lyon conduit une politique marquée par une absence totale de concertation avec les associations et les institutions chargées de mettre en œuvre l’action culturelle », a-t-il assené dans un communiqué le 17 décembre dernier.
L'affaire Fagor
La nouvelle destination des usines Fagor-Brandt (29 000 m²), dans le quartier de Gerland, a eu l'effet d'un coup de tonnerre lorsqu'elle a été révélée dans les médias en septembre dernier, non seulement pour les organisateurs des événements concernés – outre la Biennale, le festival musical Nuits sonores et le festival gastronomique Lyon Street Food Festival –, mais aussi auprès d'élus locaux, y compris au sein de la majorité écologiste. « Les groupes Lyon en commun et Métropole en commun demandent que le président de la Métropole (Bruno Bernard) révise sa position et permette au site de l'ancienne usine Fagor-Brandt de garder des espaces dédiés à la création et à l'expérimentation artistique », a ainsi plaidé Nathalie Perrin-Gilbert, adjointe au maire, en charge de la Culture à la Ville de Lyon, lors d’une réunion du conseil municipal le 16 décembre. Dans la foulée, la Métropole avait justifié auprès de Lyon Capitale que ce choix répondait « à l’extension et à la création de 3 nouvelles lignes de tramway (T6 Nord, T9 et T10) et à l’augmentation de…