Créé à la suite de la réforme libéralisant la profession de commissaire-priseur en juillet 2000, le SYMEV (Syndicat national des maisons de ventes volontaires) a pour but de défendre l’intérêt de ses membres et d'en valoriser le rôle dans le rayonnement de l’art français. Jusqu’en 2000, les commissaires-priseurs étaient des officiers ministériels, nommés par l’État, avec le monopole de l’organisation des ventes aux enchères, judiciaires ou volontaires. Depuis la réforme, les ventes volontaires sont assurées par des commissaires-priseurs libéraux. Présidé par Jean-Pierre Osenat, le SYMEV veille à représenter ces derniers auprès des institutions publiques, telles que la Chambre nationale des commissaires-priseurs judiciaires ou le Conseil des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques (CVV). Mais son champs d’action est plus vaste : il entreprend également de mener un travail de promotion du métier – il a ainsi créé les Journées Marteau, durant lesquelles des maisons ouvrent leurs portes au grand public – et de réflexion autour des enjeux de la profession, en particulier face aux nouvelles dynamiques du marché de l'art contemporain. « La richesse de la France est d’avoir des maisons de ventes partout sur le territoire et des formations au métier très solides. Il revient à nous de réfléchir à ce que va et ce que peut devenir la profession, d'anticiper son évolution. Le Brexit, l'ouverture vers l'Asie, la digitalisation du marché sont autant de sujets à étudier pour que les grandes maisons ne prennent pas seules le devant, mais que tout le monde profite des dynamiques contemporaines et que la profession reste unie », explique Jean-Pierre Osenat. La convention nationale du SYMEV, tenue hier à l'Aumobile Club à Paris, a notamment abordé les questions que pose la vente de biens incorporels.
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