Avec un taux de croissance de 3 % au troisième trimestre, le plus élevé d'Europe derrière l'Autriche, la France a quasiment récupéré son niveau de PIB d'avant le Covid. Constatation similaire pour les foires qui se tenaient sur la semaine du 8 novembre : elles ont renoué avec des fréquentations et des niveaux de vente satisfaisants.
Fine Arts Paris : en attendant les Anglais
C’est une 5e édition chic et élégante de Fine Arts Paris qui s’est tenue du 6 au 11 novembre au Carrousel du Louvre, contentant une large majorité d’exposants qui ont vendu à des particuliers et des institutions, « certes moins nombreux qu’il y a deux ans, mais très motivés », souligne le marchand et organisateur Bertrand Gautier. Les prix allaient en moyenne de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers d’euros. La galerie parisienne Sarti s’est séparée de quatre tableaux à des grands collectionneurs internationaux, dont un triptyque du XIVe siècle de Simone Dei Crocifissi. La galerie Aaron a très rapidement cédé l’huile sur toile de Carle van Loo, le Vœu de Louis XIII, une esquisse préparatoire pour le maître autel de Notre-Dame-des-Victoires, pour un montant autour de 100 000 euros. La galerie Univers du bronze a vendu plus d’une dizaine de pièces dont un impressionnant relief d’Auguste Préault composé de huit médaillons en rapport avec Victor Hugo et le romantisme, à un musée français. L’œuvre avait été réalisée pour l’Exposition nationale des Beaux-Arts de 1863 avant de figurer dans les collections du Hishhorn Museum and Sculpture Garden de Washington. Dix-huit œuvres ont été emportées à la galerie de Bayser dont l’esquisse pour le Prix de Rome 1787 conservée à l’ENSBA, Nabuchodonos…