« L’appétit est toujours là : même au plus fort de la crise sanitaire, nous avions eu de beaux résultats. Le marché est très solide, avec un engouement très homogène pour l’art de l’ensemble du XXe siècle. On peut parler de marché euphorique, car la qualité est là, mais pas de spéculation », commente Pierre-Emmanuel Martin-Vivier, vice-président de Christie’s France. Du 9 au 13 novembre, l’auctioneer a mené une série de ventes de prestige en art moderne et contemporain, dont le point d’orgue était la collection Edwin L. Cox, un homme d’affaires texan philanthrope décédé fin 2020 à 100 ans, lequel avait réuni en 50 ans un fabuleux ensemble d’œuvres modernes de qualité muséale signées Caillebotte, Cézanne, Van Gogh (pas moins de trois !) ou encore Monet, Sisley, Redon, Vuillard. Attendue autour de 180 millions d’euros, les 23 lots ont tous été emportés haut la main pour l'équivalent de 289 millions d’euros (332 millions de dollars), le 11 novembre. Le clou de la soirée revient à un paysage de 1889 de Van Gogh, Cabanes de bois parmi les oliviers et cyprès, parti à 62 millions d’euros (le 4e prix pour l’artiste), contre une estimation de 35 millions d’euros. Une œuvre sur papier de Van Gogh représentant des Meules de blé (1888) a été adjugée 31 millions d’euros, son estimation haute et un record du monde pour une…
Caillebotte et Van Gogh dopent les ventes de New York
Les traditionnelles enchères d'automne attestent d’un marché très dynamique, mais pas spéculatif, entretenu par la présence d’œuvres majeures, avec quelques beaux records à la clé. La vente Macklowe aujourd'hui pourrait signer d'autres performances mémorables.