Certes, 177 exposants contre 213 lors de la dernière édition physique de 2019, c’est un recul. Mais on le sait, le Grand Palais Éphémère est plus petit que son frère aîné. D’où la nécessité de serrer un peu les galeries… Au risque de décevoir les big, qui veulent de vastes stands, mais en satisfaisant les visiteurs qui auront moins de kilomètres à parcourir et en favorisant les échanges par le jeu de la proximité. Ce retour marque surtout les retrouvailles avec la dimension internationale, un facteur essentiel dans la photographie. Avec deux tiers de galeries étrangères et 29 pays représentés, le monde est de nouveau chez nous ! On sait combien cet équilibre est fragile. Mais après 18 mois de quasi réclusion, ne boudons pas notre plaisir devant ce musée éphémère : plusieurs centaines d’artistes, 4000 ou 5000 œuvres explorant d’innombrables réalités géographiques ou intérieures, des spécialistes parlant toutes les langues. Cela fait furieusement penser au monde d’avant, qu’on a bien brocardé mais qui avait ses bons côtés…