Un David et Goliath de Guido Reni, quatre bustes de Houdon, Fête Gloanec de Paul Gauguin… Au musée d’Orléans, fondé en 1823, de nombreux chefs-d’œuvre côtoient le deuxième fonds de pastels le plus important du pays après celui du Louvre, où brillent l’Autoportrait aux bésicles de Chardin (1773) et des portraits de Perronneau. De quoi justifier le vaste projet de redéploiement (un million d’euros sur quatre ans) entamé en septembre 2016 à l’arrivée de sa directrice, Olivia Voisin – le plus grand chantier de l’histoire du musée depuis son emménagement dans ce bâtiment de Langlois en 1984. Après la refonte complète des salles du 2e étage, puis du 1er étage, voici le tour du dernier volet : les 800 m² d’entresols dédiés aux années 1815-1870, part cruciale des collections.
Multiplication par 5
« Les réserves étaient…