Avec 149 galeries, Paris Photo (du 11 au 14 novembre 2021) s’annonce plus resserrée, comptant 26 galeries de moins que l’édition précédente en 2019. « Ce format convient assez bien à la période actuelle », commente Florence Bourgeois, qui dirige désormais seule la foire après le départ de Christoph Wiesner pour la direction des Rencontres d’Arles en 2020. La crise sanitaire n’est pas la seule explication de cette réduction qui s’accompagne de la disparition du secteur « Prismes » dédié aux grands formats et de la présentation d’une exposition d’envergure consacrée à une collection. La foire se tient en effet au Grand Palais Éphémère « qui est 30 % plus petit ; au lieu de réduire la taille des stands nous avons préféré accueillir moins de galeries », note la directrice. Paris Photo sera donc articulée en trois secteurs, le principal (129 galeries), Curiosa, dédié à l’émergence avec une sélection de 20 solos shows sous la direction de la commissaire Shoair Mavlian, et une trentaine d’éditeurs. Ce qui ne change pas, c’est la dimension internationale, toujours aussi forte avec 63 % de galeries étrangères venues de 29 pays. Après la France, les États-Unis (19), l’Allemagne (18), la Grande-Bretagne (10). Comme d’habitude, le taux de renouvellement est assez important (18 %), ce qui représente 28 nouvelles venues ou revenantes parmi lesquelles Flatland (Amsterdam), Georges-Philippe et Nathalie Vallois (Paris), Marlborough (New York) ou Loft Art (Casablanca). Créé en 2018, le parcours dédié aux femmes « Elles X ParisPhoto » est confié à Nathalie Herschdorfer, directrice du musée de Locle (Suisse). Tous secteurs confondus, des thématiques se dégagent : l’identité, la mémoire, l’environnement, les images transformées et l’expérimental.
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