Le Quotidien de l'Art

Marché

Louis le Kim et Rithika Merchant

Louis le Kim, "Sans titre", 2021, graphite sur papier, 17 x 9,5 cm.
Louis le Kim, "Sans titre", 2021, graphite sur papier, 17 x 9,5 cm.


Courtesy Louis Le Kim et Galerie Leymarie.

Louis Le Kim, "Sans titre", 2019, graphite sur papier, 42,5 x 59.
Louis Le Kim, "Sans titre", 2019, graphite sur papier, 42,5 x 59.


Courtesy Louis Le Kim.

Rithika Merchant.
Rithika Merchant.
DR.
Rithika Merchant, "Doctrine of Signatures", 2021.
Rithika Merchant, "Doctrine of Signatures", 2021.
Rithika Merchant

Louis Le Kim

Galerie Leymarie (Paris)

Lauréat du prix DDessin 2020, Louis Le Kim revient présenter son travail à la résidence à Saint-Louis du Sénégal à la villa Ndar, inaugurée par l'Institut français en 2019. « À Saint-Louis, j’ai appris l’existence d’une intervention humaine sur la Langue de Barbarie en 2003, il fallait créer une brèche dans la bande de sable pour diminuer les risques de crues qui menacent le cœur historique de Saint-Louis, mais cela a engendré des mouvements de sable qui ont jusqu’à présent de graves conséquences sur la zone. Notamment les maisons du front de mer du village de Guet Ndar qui s’écroulent et glissent petit à petit dans l’océan, emportant parfois des vies avec elles. » Artiste à la pratique plurielle (vidéo, dessins, peinture, photographie, sculpture), Louis Le Kim réalise des dessins à l'ambiance futuriste, aux paysages urbains visionnaires et à l'esthétique de ruine irréelle, dénuée de toute vie humaine sans pour autant tomber dans la dystopie. Ils traduisent plus une poétique silencieuse à la Morandi.

Rithika Merchant

Galerie LJ (Paris)

Forte d’une carrière artistique florissante en Inde, son pays d’origine, Rithika Merchant s’est fait connaître en Europe par sa collaboration avec la marque Chloé qui lui a valu un grand succès médiatique. Puisant dans un passé collectif, son univers visuel singulier aux multiples symboles ésotériques et spirituels s’imprègne de mythes questionnant les récits traditionnels, provenant de diverses cultures orientales et occidentales et invitant in fine le spectateur à créer son propre récit dans un contexte contemporain. L’art tribal indien, les peintures miniatures mogholes, les dessins botaniques ou encore l’art populaire du XVIIe siècle font partie de ses sources d’inspiration favorites. La série de grands dessins « Aerial Women » présentée à DDessin, mettant en exergue des figures hybrides féminines fortes, s’inscrit dans un travail récurrent sur la représentation de la puissance de la femme dans la société ; l’artiste venant elle-même d’une lignée familiale traditionnellement matriarcale.

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