Alors que les voyages sont rendus très difficiles, choisir le thème du Japon pour l'édition 2021 du Festival de l'histoire de l'art, c'était une gageure ! En réalité, ce programme est celui qui était prévu pour 2020 et que les conditions bien connues ont obligé à reporter d'une année. Il aurait été plus commode, sans doute, de renoncer et de choisir un pays invité plus proche (comme l'Italie, lors de l'édition inaugurale de 2011). Mais c'eût été l'abandon d'un long travail de gestation.
300 intervenants
Un festival, ce sont quelque 300 intervenants, des dizaines de tables rondes, conférences, débats et projections, une opération logistique. « Une édition se prépare longtemps à l'avance, explique Veerle Thielemans, sa responsable à l'Institut national d'histoire de l'art. Nous sommes une petite équipe permanente de 4 personnes (un chargé de programmation, une chargée de communication, un responsable administratif et moi-même) et il faut au moins 6 mois pour bien programmer, faire les recherches, définir les thèmes, choisir les invités. Dans la situation actuelle, c'est évidemment encore plus compliqué puisque les quelque 50 invités japonais attendus ne pouvaient pas venir en France, où ils auraient été soumis à une quarantaine de 7 jours. Nous avons cependant décidé de maintenir les présentations qui se feront en visioconférence en…