Close depuis mars 2020 en raison de l'épidémie de Covid-19, la Colonie à Paris annonçait en juillet dernier la fermeture définitive du lieu proche de la gare de l'Est, où pendant quatre ans la réflexion décoloniale a rassemblé des centaines de personnes. Dans l'attente d'un nouveau site fixe, l'équipe menée par l'artiste Kader Attia reprend du service dans un élan d'optimisme en organisant, avec BAK (basis voor actuele kunst, Utrecht), du 17 avril au 3 juin le programme d'étude collectif Fragments de réparation. Accueilli par La Dynamo, salle de spectacle à Pantin, le groupe de travail animé par la théoricienne politique Françoise Vergès proposera un regard sur ses recherches menées en ateliers sur une plateforme en ligne, L'Oasis. Le lancement a lieu le 17 avril lors d'un colloque public en ligne sur Zoom rassemblant Kader Attia, Mária Hlavajová, directrice de BAK, l'historien de l'art Sven Lütticken, la curatrice Wietske Maas, la philosophe Catherine Malabou, le philosophe Achille Mbembe et Françoise Vergès.
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